bonjour futures mamans - IVI: Foro de Infertilidad y Reproducción Asistida

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bonjour futures mamans

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  • Nenette
    replied
    bonjour futures mamans

    Bonjour à toutes !

    Bon, désolée pour le silence-radio de ces derniers jours mais j'étais dans ma bulle et j'ai eu besoin de prendre un peu de recul... Tout ça pour vous annoncer que le miracle n'aura pas lieu... Mon petit Survivor a bien "eu du coeur" pendant quelques temps mais l'activité cardiaque s'est finalement arrêtée... Ce qui me terrifie le plus dans tout ça c'est que je n'ai pas senti physiquement de difference entre le moment où il se développait et celui où son coeur s'est arrêté de battre (selon les mesures du gynéco, depuis presque une dizaine de jours)... car les signes de la grossesse étaient bien présents et je commençais à me sentir bel et bien enceinte (et honnêtement... j'ai adoré !!!). Evidemment nous sommes déçus mais nous étions préparés à un tel dénouement et les médecins ne s'étaient pas trompés malheureusement ! Gygy m'a dit hier qu'il y avait 1 chance sur 1 million que je tombe sur un bon ovocyte alors vous pensez si l'espoir faible... Bon, reste maintenant à gèrer la fausse-couche qui est inéluctable. Gygy préfère ne pas procèder à un curetage pour ne pas agresser mon utérus en prévision d'un futur transfert à IVI donc il va falloir gèrer ça "à la maison", avec une aide médicamenteuse tout de même... J'avoue que j'angoisse un peu sur les jours à venir mais il faudra bien que ça se fasse....
    Désolée Jeanne de t'enlever peut-être un déjà si maigre espoir mais tu sais déjà sans aucun doute qu'avec l'insuffisance ovarienne, il y a très peu d'espoir en dehors du don (sauf si tu es jeune... et encore !!!). Tu pourras nous faire un petit debriefing de ta réunion à Maia ? j'ai vu leur annonce mais je ne pourrai pas y participer même si je trouve le débat très interressant. Interessant tout comme ce que vous venez toutes d'écrire précedemment d'ailleurs !! Merci Mantaray de nous avoir fait part de ton ressenti, je suis tout à fait d'accord avec toi sur le fait que l'important c'est de porter son enfant, le sentir en soi et plus tard lui apporter l'amour et l'environnement dont il a besoin pour s'épanouir (sans faire du don de gamètes un secret de famille). L'expérience que je vis actuellement appuie encore davantage ma vision des choses car outre le risque de trisomie lié à mon âge (certes détectable à l'amniosynthèse), outre les sequelles (non détectables celles-ci) de l'injection d'Enantone faite à quelques jours de grossesse et surtout la mammographie passée sans protection à quazi un mois de gestation, il me reste encore quelques "tares" familiales de type diabète et autres hérédités physiologiques que je serai ravie de ne pas transmettre à un futur enfant. Comme je dis souvent, il y a bien longtemps que je me "suis assise sur mes gênes", pourvu que je puisse un jour atteindre le bonheur d'être mère !!! En cela, vos temoignages à vous "les anciennes" nous (en tout cas "me") font vraiment du bien et m'encouragent à continuer. Depuis près de 3 ans maintenant j'ai l'impression de rester sur la touche et comme tu le dis si bien "d'être la seule du forum pour laquelle ça ne fonctionne jamais". La puce a raison : venez nous donner de vos nouvelles et nous faire partager votre expérience et votre bonheur, cela nous donne de l'espoir !!! C'est sur cette là que je vous laisse... l'espoir... c'est ça qui fait vivre !!
    Bisous à toutes
    Nenette
    Ps : Alleman, comment s'est passé ton RDV à Valence ?

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  • Jeanne2
    replied
    bonjour futures mamans

    [IMG]smileys/smiley20.gif[/IMG]
    Merci beaucoup Mantaray pour tous ces témoignages et pour la justesse et la pertinence de ton propos.
    Moi, ça m'aide beaucoup.
    J'ai pu voir au travers du témoignage de Sam que ce n'est pas forcément évident pour tout le monde au départ, ce passage au DO mais qu'il faut aussi savoir s'accepter sans culpabiliser.
    Mon envie de bébé est bien là et découvrir toutes ces façons de voir et d'appréhender les choses, c'est vachement riche !
    Personnellement, pour continuer et approfondir le débat, j'assisterai le 8/12 prochain à une conférence sur Paris à l'AGECA "Les aspects psychologiques du don de gamète".
    C'est organisé par l'Asso MAIA.
    D'une certaine manière, c'est s'ouvrir un peu plus à cet autre chemin vers la parentalité que constitue le don.
    Et aujourd'hui, je me sens prête.

    Merci aussi pour ton réconfort.
    Et c'est chouette que tu sois revenue nous dire tout cela.

    Leave a comment:


  • la puce
    replied
    bonjour futures mamans

    Mantaray , Merci beaucoup pour ton témoignage et l'article !!!Enfin des mamans qui reviennent sur le forum et qui nous apportent un super témoignage comme ca !

    Qu'est que ca fait du bien ! Merci pour tes mots de réconfort ...c'est exactement ca ...

    oh lala heureusement que tu es intervenue !

    Mantaray et les autres mamans : c'est quand vs voulez ...!!!

    bises la puce

    ps: c'est prévu pour bientot le deuxième essai?

    Leave a comment:


  • mantaray
    replied
    bonjour futures mamans

    Bonjour, voici un article qui est paru il y a quelques mois dans Libération et que j'avais gardé car je l'ai trouvé très intéressant. Je pense qu'il peut intéresser beaucoup d'entre-vous car même si il ouvre le débat sur la levée de l'anonymat des donneurs/donneuses, ces témoignages peuvent répondre à beaucoup de nos questions.

    Anne-Catherine, 32 ans, est institutrice. Elle est née d’une insémination avec don
    de sperme, comme son frère. Anne-Catherine a deux enfants et habite Rennes.


    «J’ai toujours su que mes parents avaient eu recours à un don de sperme
    pour nous concevoir, mon frère et moi. Ma mère avait un livre qui expliquait
    comment on faisait les bébés, et elle nous disait que c’était un peu différent
    dans notre cas. Mon frère a été conçu quand j’avais quatre ans et mes parents
    m’ont expliqué toutes les étapes. Devenus adolescents, avec mon frère, on
    se demandait à quoi le donneur ressemblait – nous avons le même – on
    fantasmait, on imaginait en rigolant qu’il était célèbre. On en plaisantait
    beaucoup. Si l’un d’entre nous disait une bêtise, on lui lançait «c’est
    normal, tu as été congelé»
    et quand on
    voulait se moquer des défauts de notre père, je lui disais «heureusement
    que je ne tiens pas de toi !»
    . Mes parents
    n’en ont pas beaucoup parlé autour d’eux car ils voulaient nous laisser le
    choix. Alors quand quelqu’un disait que l’un ou l’autre ressemblait à notre
    père, on rigolait. Tout était fluide, on n’y pensait finalement pas tant que
    ça.

    J’ai évolué comme ça, avec un père, une mère, des repères fixes. De toute
    façon, personne n’est sûr de ses origines, à part d’être l’enfant de sa
    mère. La levée de l’anonymat, ça serait une catastrophe. Pour mon père, ça
    a été très dur d’assumer sa stérilité, alors je n’imagine pas comment il aurait
    pu vivre dans l’ombre d’un donneur. C’est quelque chose que j’ai d’autant plus
    réalisé en devenant mère à mon tour. J’en ai parlé à ma fille, même si ça ne la
    concerne pas directement. Pour elle, c’est son grand-père, point. Ce que
    mes parents ont réussi, c’est de nous élever en symbiose et de ne rien nous
    cacher. Les enfants nés d’un don et qui le vivent mal, c’est souvent parce
    qu’il y avait un secret. Je crois qu’ils souffrent plus du mensonge, de la
    trahison, que de l’anonymat.

    Moi même, j’envisage de donner des ovocytes. Je le ferai par solidarité,
    mais pas si l’anonymat est levé. J’ai ma vie, mes deux enfants, il est hors de
    question qu’on vienne taper à ma porte en me disant «vous êtes une
    partie de moi»
    . Au secours ! Je ne fais
    aucun lien entre un bébé qui serait né du don de mes ovocytes, et moi. Bien
    sûr, je préfèrerais que ses parents lui disent la vérité, mais je sais bien que
    je ne peux rien décider, et ça me va.»

    Sam, la quarantaine, a trois enfants dont deux issus du don d’ovocytes. Elle
    est en congé parental de son travail d’assistante et habite dans les Yvelines.


    «On a eu notre aînée grâce à une fécondation in-vitro classique, après six
    ans de traitement. Et puis, beaucoup de bébés sont nés autour de nous et notre
    fille nous a réclamé des frères et sœurs. On a eu beaucoup de chance : je
    suis tombée enceinte, grâce à une FIVDO (fécondation in vitro avec don
    d'ovocytes, ndlr)
    , de faux-jumeaux. Je n’ai pas
    eu une grossesse très tranquille, j’avais peur de ne pas m’approprier mes
    enfants, je me demandais si j’allais les aimer. Leur sœur, je savais d’où elle
    venait mais pour les jumeaux, j’étais dans l’imaginaire. Et puis mon entourage
    était un peu pénible à se poser mille questions que je ne me posais pas, par
    exemple ce qu’avait fait la donneuse comme études. Moi, je m’en fichais.

    Quand ils sont nés, je me les suis appropriés, je les ai aimés
    immédiatement. C’était comme si la donneuse n’existait plus, même si elle fait
    partie de ma vie car elle nous a fait un cadeau inestimable. Je me suis
    dit «wahou, ils sont beaux, ils sont à moi», alors que ma fille aînée, je l’avais trouvée affreuse quand elle est née
    ! Notre aînée avait cinq ans quand les jumeaux sont nés, elle savait qu’on
    avait eu recours à la médecine, alors j’essayais de lui en parler de manière
    imagée. Je lui disais «c’est comme dans le jardin de ton grand-père, parfois
    les graines ne poussent pas. Certaines dames ont des graines à bébé et moi
    pas».
    Comme ma mère est un «bébé distilbène», on
    a toutes les deux eu des ménopauses précoces. Maintenant que mon aînée a sept
    ans, j’aborde le sujet avec elle, mais je ne lui expliquerai que plus tard
    pourquoi sa petite sœur n’aura pas le même souci.

    
Nos enfants sauront comment ils ont été conçus, c’est sûr. Mais je ne suis
    pas très favorable à la levée de l’anonymat. Les donneuses, elles font don
    d’une gamète, elles ne s’engagent pas à avoir un enfant. Si mes enfants
    voulaient faire des recherches, je ne les en empêcherais pas. Je suis en
    contact avec des donneuses donc je sais qu’il y aura toujours quelqu’un pour
    répondre à leurs questions, comme la raison pour laquelle elles ont choisi de
    donner.

    Je comprends d’autant plus les gens en quête identitaire que je n’ai
    moi-même pas connu mon père biologique. Finalement, il n’y a que ma mère qui
    peut me dire si mes enfants ressemblent à mon père biologique. Mais ça n’est
    pas important, je n’ai pas envie de fantasmer un père de rechange, ni me poser
    mille questions sur qui ressemble à qui. Cela dit, ce qui m’échappe, c’est
    pourquoi on chercherait d’autres parents que les siens. Des parents, on en a
    deux, pas trois. En fait, je crois que ce n’est pas aux parents mais plutôt aux
    donneurs de trancher la question de l’anonymat.»

    Emmanuelle, 35 ans, habite dans les Landes. Elle a deux enfants issus du don
    d’ovocytes, et est secrétaire médicale en congé parental.


    «Après avoir tenté en vain pendant cinq ans de tomber enceinte, vers
    27 ans, comme j’avais des bouffées de chaleur en plein hiver, un
    spécialiste m’a expliqué que j’avais une ménopause précoce. Ca a été dur à
    digérer, mon mari en pleurait, d’autant qu’autour de moi, on me disait que tout
    ça, c’était dans ma tête. Adopter était hors de question : je voulais
    vivre une grossesse, allaiter mon enfant... Finalement, une secrétaire médicale
    a dû avoir pitié, elle nous a glissé le numéro d’une clinique en
    Espagne. Je pensais entamer le processus en France. Comme amener une
    donneuse au CECOS vous donne plus de chances [le don n’est jamais
    directement fait pour un couple en particulier, mais être parrainé par une
    donneuse permet de voir son nom remonter dans la liste d’attente pour une
    FIVDO, ndlr],
    j’ai demandé à ma meilleure amie
    qu’elle le fasse. Mais elle a refusé, elle avait peur.

    Alors j’ai arrêté d’en parler et on s’est tournés vers la clinique
    espagnole. Entre 2007 et 2010, j’y ai eu deux FIVDO, de la même donneuse. En
    Espagne, c'est cher mais c'est plus rapide. J’avais peur que mes enfants
    ne me ressemblent pas, et puis, finalement, ils étaient si beaux...

    Quand j’étais petite, j’ai connu ce qu’est un non-dit, alors je ne veux pas
    ça pour mes enfants. Je leur ai parlé de la façon dont ils ont été conçus dès
    le début, quand ils étaient encore dans mon ventre. On en parle librement
    devant eux, je leur ai dit que le docteur et une dame m’avaient aidée à les
    faire. J’ai un livre très bien fait dans ma bibliothèque, c’est l’histoire
    d’une petite fille née d’un don qui raconte comment sa maman l’a eue. Je leur
    montrerai quand ils seront plus grands. Mes enfants, je ne veux rien leur
    cacher, ils sont au courant.

    Mais la levée de l’anonymat, ça me file des frissons. Je suis leur mère,
    c’est moi qui les ai nourris – je les ai allaités jusqu’à un an – et
    qui les éduque. S’ils me parlaient de la donneuse comme de leur "vraie
    maman", ça me tuerait.»

    Michel, 57 ans, est ingénieur télécom à Rennes. Il a deux fils. Il a fait
    un don de sperme il y a douze ans.


    «Après la naissance de mon deuxième fils, en 1988, j’ai opté pour une
    vasectomie. On vous fait alors congeler des paillettes de sperme, au cas où. En
    2000, j’étais certain que je ne ferais plus d’enfant, alors j’ai donné mon
    accord pour faire don des paillettes. Je me disais qu’après tout, on donne son
    sang, ses plaquettes, alors son sperme, pourquoi pas. Comme, d’une part, les
    paillettes ne sont pas destinées à être utilisées dans votre région, et que,
    d’autre part, mes fils était déjà grands, je me disais qu’il n’y aurait pas de
    risque qu’ils rencontrent plus tard une fille issue de ce don. J’ai
    ensuite demandé au CECOS si le don avait servi, mais ils ne pouvaient pas me le
    dire. Ma deuxième demande était qu’ils préviennent les reçeveurs si jamais on
    me détectait une maladie transmissible un jour ou l’autre, mais je n’ai jamais
    eu de retour. Je ne voulais pas savoir à qui le don avait servi, juste s’il
    avait été utile. Je n’ai aucune velléité de paternité par rapport à ces
    enfants.

    Pendant un moment je ne pensais plus à ce don. Et puis je suis tombé sur un
    article parlant d’un jeune homme issu d’un don, je l’ai rencontré, j’ai bien vu
    qu’il était en souffrance, qu’il avait un trou dans son arbre généalogique, et
    ça m’a frappé. Parfois je reçois des mails de gens qui me demandent quand j’ai
    fait mon don, qui cherchent à recouper les dates : il leur manque quelque
    chose. Finalement, donner son sperme, je ne l’ai réalisé que plus tard, ce
    n’est pas aussi neutre que donner son sang. Jamais je n’irai chercher les enfants
    nés de mon don, mais s’ils voulaient me rencontrer, mettre un visage sur leurs
    racines, ça ne me gênerait pas. Je comprends qu’ils puissent avoir besoin de
    cela pour se construire. Par contre, il est clair que je n’ai pas fait ce don
    pour avoir des enfants – j’en ai déjà – mais pour aider des personnes qui en
    avaient besoin.

    Je ne suis en aucun cas le père de ces éventuels enfants. Et si c’était à
    refaire aujourd’hui, je ne le ferais pas tant qu’on ne lèvera pas l’anonymat ;
    c’est trop de souffrances. Même si souvent, la souffrance vient du non-dit, du
    secret familial, j’ai sans doute engendré "celui qui ne sait pas".»

    Vanessa, 27 ans, habite Nantes. Elle a deux enfants en bas âge et travaille
    dans une école maternelle. Elle s’apprête à faire un don d’ovocytes.


    «Dans la salle d’attente de ma gynéco, alors que j’étais enceinte de mon
    deuxième enfant, mon regard s’est posé sur un flyer incitant au don d’ovocytes.
    J’y avais déjà pensé, mon compagnon pense d’ailleurs lui aussi à donner son
    sperme, alors je me suis lancée. Comme j’allaite encore mon fils, je ne peux
    pas encore donner, mais c’est prévu pour septembre prochain. Et j’ai accepté de
    parrainer un couple pour qu’il obtienne plus rapidement une FIVDO, c’est plus
    sympa.

    La préparation sera conséquente : on reçoit des piqûres d’hormones
    pour préparer les ovaires, pendant une dizaine de jours. Dans mon entourage, on
    me dit «pourquoi tu t’infliges ça si tu n’es pas payée ?».D’autres pensent qu’on ne peut plus avoir d’enfant ensuite. Le don est
    encore assez tabou. Ma fille voit bien que son père et moi sommes allés
    plusieurs fois au CECOS, alors nous en parlons avec elle, avec des mots de son
    âge : je lui dis que j’ai des œufs dans mon ventre et que certaines dames
    n’en ont pas, alors qu’on aide des femmes à devenir maman.

    
Physiquement, je suis la donneuse lambda et je crois que le bébé prendra
    les mimiques les expressions de ses parents. C’est à eux qu’il ressemblera, pas
    à moi ! Je ne me dis pas que je vais avoir des enfants dans la nature mais
    que je vais aider un couple à devenir parents. Ce don, je le fais pour un
    couple, pas pour un enfant. Je suis contre la levée de l’anonymat, mais
    donner certaines informations sur moi, pourquoi pas. Je comprends qu’un enfant
    se demande par exemple ce que je fais dans la vie, ou pourquoi je fais un don.

    Mais je ne voudrais pas que ça se retourne
    contre moi, je ne serai pas la mère des enfants issus de mon don. Ce n’est pas
    comme si je faisais un enfant en dehors de mon couple. La génétique, ça se
    balade chez nos cousins, nos frères et sœurs, chez nos oncles, nos tantes, bref
    chez beaucoup de gens, ça n’est pas important. Partager un patrimoine génétique
    ne suffit pas à être parents, c’est juste un bout d’ADN. Alors qu’un enfant, on
    le porte, on l’éduque, c’est cela qui compte.»

    __________________________________________________ _______

    Voilà, selon moi les différents témoignages
    sur le don de gamètes et la levée de l’anonymat des donneurs/donneuses sont
    très intéressants. Peut-être aideront-ils certaines d’entre-vous dans leur
    cheminement d’acceptation du don. Je pense que nous sommes toutes différentes
    car nous avons toutes notre propre histoire. Certaines acceptent le don très
    facilement alors que pour d’autres c’est plus difficile. Personne n’a tort ou
    raison face à la décision de faire ou non une FIVdo. Pour ma part, je me
    retrouve complètement dans le témoignage de Vanessa quand elle dit :
    « La génétique, ça se balade chez nos cousins, nos frères et sœurs, chez
    nos oncles, nos tantes, bref chez beaucoup de gens, ça n’est pas important.
    Partager un patrimoine génétique ne suffit pas à être parents, c’est juste un
    bout d’ADN. Alors qu’un enfant, on le porte, on l’éduque, c’est cela qui
    compte.» Mais je pense que ce qui compte le plus c’est que quelque soit le
    choix que l’on fait, d’être persuadée de faire le bon choix car il semble que
    les enfants issus d’un don de gamètes souffrent terriblement si il y a un tabou ou un secret autour de ce sujet alors que les autres enfants le vivent très bien.
    Aujourd’hui en tant que maman, je me rend compte que ce qui compte ce n’est pas
    moi et ce que je pense, mais comment ma fille l’acceptera. Je suis persuadée
    qu’un enfant issu d’un don de gamète peut se construire sereinement si ses
    parents expliquent le don et qu'ils assument complètement leur choix d'avoir eu recours au don.

    Je tenais aussi à vous dire que le
    témoignage de Sam m’a fait sourire aussi car à la naissance, j’ai aussi trouvé
    ma fille magnifique ! Elle ne me ressemble pas du tout … mais alors
    rien ! Je suis bonde aux yeux bleus et elle est brune aux yeux marrons
    comme son papa. Sa bouche, ses yeux … rien de moi !! Mais vous savez quoi,
    je m’en fiche complètement car lorsque je vais la chercher dans son lit tous
    les matins et que ses yeux pétillent de joie en me voyant, et qu’elle me tend
    ses bras pour que je lui fasse un câlin, je sais que pour elle, elle n’a qu’une
    seule maman et que c’est moi !

    Enfin, je terminerai ce message en vous disant que je me souviens très bien du temps ou je pensais que toutes les copines d'IVI allaient y arriver sauf moi, des crises de larmes, des montagnes russes émotionnelles : enceinte [IMG]smileys/smiley4.gif[/IMG] ... plus enceinte [IMG]smileys/smiley19.gif[/IMG] (j'ai fais 3 FCs et 2 GEUs)... persévérez et votre tour d'être maman viendra !!

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  • Jeanne2
    replied
    bonjour futures mamans

    Merci Mantaray de ce témoignage qui, personnellement, me rassure un peu car j'ai toujours un peu de mal à me décider pour cette voie du DO.
    J'imagine que lorsqu'on s'est décidé, on y plonge pieds joints et que le bonheur d'être maman submerge tout le reste.
    Tu l'as vécu plus intimement que toutes celles ici qui sont en attente du transfert donc ton témoignage est très important et il est unique en cela aussi qu'il exprime un ressenti.
    Bonne route pour Bébé Number 2.
    Et n'hésite pas à revenir ici pour nous faire partager ton expérience.
    Bye bye

    Leave a comment:


  • Mifune
    replied
    bonjour futures mamans

    Cher Lamie!!!!
    J'utilise un traducteur parce que je ne parle pas français.

    Ce fut une très agréable surprise de vous trouver là par hasard. Vous êtes une personne charmante! Heureux de savoir que vous êtes très bien et que vous avez trouvé un forum où vous continuer à payer votre aide et l'aide que vous aussi.
    J'ai écrit à plusieurs reprises. J'espère que vous avez lu les mails.
    Je suis «bon».

    Je pense souvent à toi et je te porterais dans mes pensées.
    Un baiser et une étreinte.

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  • lamie
    replied
    bonjour futures mamans

    [QUOTE=la puce]
    Iniciado por lamie
    Iniciado por Nenette
    Sinon Lamie , à Valence , d'après mon expérience , il faut payer avant le transfert , es -tu sur de pouvoir payer une telle somme par carte bancaire ? Pas de plafond pour ta carte?

    bises les filles

    la puce
    Sûre...pas de plafond pour ma carte de crédit [IMG]smileys/smiley2.gif[/IMG]

    Lamie
    lamie2012-11-12 18:00:41

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  • mantaray
    replied
    bonjour futures mamans

    Bonjour,

    Cela fait plusieurs fois que j'hésite à intervenir et je me lance. Je suis une "ancienne" du forum, maman depuis 8 mois d'une petite Lilou née grâce à un don d'ovocyte. Désolée lamie, quand j'ai lu ton message disant que le rêve de chacune restera d'avoir son propre enfant, cela m'a un peu exaspéré et je n'ai pas voulu répondre pour ne pas entrer sur le forum et ouvrir une polémique, mais je peux t'assurer qu'en tant que maman d'une petite fille née d'un don d'ovocyte, ce petit trésor est mon PROPRE enfant !!! Je l'ai porté pendant neuf mois, je l'ai nourri au sein toutes les 3 heures les premières semaines, je me suis levée plusieurs fois par nuits les premiers mois ... et comme tous les parents ma petite chérie est la plus belle au monde [IMG]smileys/smiley2.gif[/IMG] Alors parce qu'au niveau de la génétique il n'y a rien de moi , selon toi, Lamie, lilou n'est pas mon propre enfant ? C'est ton point de vue, mais ce n'est pas le mien du tout et tout comme la puce, je ne rêvais pas d'avoir un enfant avec mon patrimoine génétique quand j'ai commencé les FIVdo. A vrai dire, avec mon mari on avait même commencé la procédure d'adoption en parallèle. Je suis ravie qu'à la troisième tentative de FIVdo, je sois enfin tombée enceinte car je pense que ce sera plus facile pour ma fille de s'épanouir, de se construire, en étant née d'une FIVdo qu'en étant adoptée puisqu'avec la FIVdo il n'y a pas abandon par la mère biologique comme pour l'adoption. Il n'y a qu'une seule mère biologique (soi-même) et c'est donc son propre enfant.

    Une fois que cet enfant tant désiré est dans vos bras, je peux vous assurer que la notion de don d'ovocyte est très vite oubliée ... si bien qu'avec le papa, on va tenter en début d'année un petit frère ou une petite soeur à Valence.

    Oupps mon trésor se réveille je vous laisse.

    Mantaray

    Leave a comment:


  • la puce
    replied
    bonjour futures mamans

    [QUOTE=lamie]
    Iniciado por Nenette

    Salut les filles!

    Alors Nenette tu nous donneras bientôt de tes nouvelles ? J'espère que tout va bien ....

    Par rapport à l'âge , je me posais beaucoup de questions et j'avais demandé lors du 1er rdv au docteur

    Gallo si c'était vraiment raisonnable de continuer .... pour elle, avec un don d'embryon ou double don ; il n'y a aucun souci jusqu à 44 / 45 ans ....l 'âge est surtout un souci par rapport à ses propres ovocytes (difficile après 40 ans en gros), quand on passe le cap du don , aucun "handicap majeur " jusqu' à cet âge là ...donc ca laisse quand même du temps pour la réflexion non !?

    Bon oui , il vaut mieux se décider avant 45 ans en gros ...

    Avoir un enfant, quel qu 'il soit , est mon plus grand rêve ...un enfant issu du don est bien ton propre enfant pour moi ...

    Mais évidemment je comprends ce que tu veux dire et c'est intéressant d'en discuter ...

    Il faudrait que les mamans qui ont eu un enfant ainsi, viennent nous éclairer sur leur ressenti actuel... Dommage de ne pas avoir des témoignages des mères qq années après ...cela nous aiderait aussi dans notre cheminement du don ...

    Sinon Lamie , à Valence , d'après mon expérience , il faut payer avant le transfert , es -tu sur de pouvoir payer une telle somme par carte bancaire ? Pas de plafond pour ta carte?

    bises les filles

    la puce

    Nenette, je te rassure tout de suite: ma belle soeur est tombée enceinte - naturellement - il y à trois ans à l'âge de 46 ans après avoir tenté six inséminations (donc pas pas de traitements FIV - qu'elle trouvait beaucoup trop chers....) Elle a donnée naissance à une fille tout à fait normale après une grossesse - certe bien surveillée à cause de son âgé. C'est donc possible...Tu vis quelque chose dont la plupart de nous n'ose même pas rêver...choisir le don est difficile - et nombreuses sont celles qui remettent la décision à plus tard - parfois trop tard...Avoir son "propre" enfant restera malgré tout le plus grand rêve de nous toutes.

    bise
    Lamie

    Leave a comment:


  • ALLEMAN
    replied
    bonjour futures mamans

    [IMG]smileys/smiley2.gif[/IMG]

    Merci beaucoup LAMIE

    Bon week end

    alleman

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  • lamie
    replied
    bonjour futures mamans

    Iniciado por ALLEMAN

    BONJOUR A TOUTES, j espere que tout vas bien , pour vous toutes
    bientot mon depart pour valence, j ai juste une petite question

    dois je payer la moitie du solde a la 1 ERE consultation ou c est au transfert?????

    bisou a vous toutes

    ALLEMAN
    bonjour Alleman

    Tu y vas "juste" pour la consultation cette fois-ci, non? Alors dans ce cas, tu vas passer à la caisse après la consultation et payer pour l'examen. Tu ne payeras pas encore pour le traitement en tant que tel.

    Le paiement pour le transfert se fera avant le transfert mais pas déjà le jour de la première consultation;

    Chez IVI Madrid, on m'a demandé d'effectuer un virement bancaire quelques jours avant mon arrivé à Madrid pour le transfert. A Valence, je pense pouvoir payer par carte de crédit le jour même du transfert. Sinon, je suppose qu'on m'avertira s'il faut faire un transfert bancaire juste avant d'aller en Espagne.

    bise

    Lamie

    lamie2012-11-10 13:48:31

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  • ALLEMAN
    replied
    bonjour futures mamans

    BONJOUR A TOUTES, j espere que tout vas bien , pour vous toutes
    bientot mon depart pour valence, j ai juste une petite question

    dois je payer la moitie du solde a la 1 ERE consultation ou c est au transfert?????

    bisou a vous toutes

    ALLEMAN

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  • lamie
    replied
    bonjour futures mamans

    Iniciado por Nenette

    Lamie, pour répondre à ta question de l'âge... et bien malheureusement c'est PERDU !! J'ai 43 ans bien sonnés et je vais même atteindre les 44 dès Janvier prochain... Alors tu comprends pourquoi les médecins ne sont pas enthousiastes concernant cette grossesse naturelle !!!
    Nenette, je te rassure tout de suite: ma belle soeur est tombée enceinte - naturellement - il y à trois ans à l'âge de 46 ans après avoir tenté six inséminations (donc pas pas de traitements FIV - qu'elle trouvait beaucoup trop chers....) Elle a donnée naissance à une fille tout à fait normale après une grossesse - certe bien surveillée à cause de son âgé. C'est donc possible...Tu vis quelque chose dont la plupart de nous n'ose même pas rêver...choisir le don est difficile - et nombreuses sont celles qui remettent la décision à plus tard - parfois trop tard...Avoir son "propre" enfant restera malgré tout le plus grand rêve de nous toutes.

    bise
    Lamie

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  • lamie
    replied
    bonjour futures mamans

    Iniciado por STACY29
    Coucou titama
    Je ne savais pas que l examen era se faisait sous stimulation.
    l'examen ERA est fait dans les mêmes conditions que celles prévues pour le transfert; donc soit sous stimulation soit en cycle naturel.

    lamie
    lamie2012-11-09 1341

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  • STACY29
    replied
    bonjour futures mamans

    Coucou titama
    Je ne savais pas que l examen era se faisait sous stimulation. J espere bien que l on va trouver une explication et y remedier.. Parce que la faute a pas de chance c est dur a accepter... N hesite pas a nous tenir au courant ! Courage !

    Coucou carole
    Contente de te voir ici ! Ton petit pousse bien c est super !
    J ai l impression que sur paris c est la galere pour la garderie. J ai inscrit mes enfants debut septembre pour septembre 2013 lol. J ai de grandes chances d avoir une place en creche car ce sont des jumeaux et que je suis maman solo et aussi parce que je me suis prise tot... Sinon oui je suis bien suivie les sages femmes (pmi et liberale) vont passer a domicile tous les 15 jours je vais avoir un rdv medical par semaine entre les echos les sages femmes et la gyneco. De quoi etre rassuree... Je ne suis pas trop fatiguee vu que je suis en arret
    je leve le pied plus de menage plus de courses bref je flemmarde et maintient mes bebes au chaud..,,

    Bisous les filles courage dans vos traitements et courage pour les deja mamans !

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